Musicothérapie

La musicothérapie cherche à privilégier l’accueil de patients en grande souffrance de communication, elle vise à soutenir la construction identitaire, encourager l’organisation psychique, enrichir, développer les potentialités relationnelles en s’appuyant sur cet objet de relation qu’est la musique.

La musique prend la place de tiers dans la relation patient thérapeute ce qui permet un décentrement par rapport à une place de maîtrise ou de supposé savoir. L’écoute offerte, le regard de l’autre, sa présence, vont amener le sujet à se présenter lui-même et à identifier son propre désir.

La dimension ludique et le mode d’expression non verbal offerts par la musique ouvrent au sujet un espace de communication, de création sécurisant, et contenant ou le plaisir sensoriel et émotionnel agissent comme moteur dans la prise de conscience de soi, de l’autre, du corps et de son énergie. La musique en tant que langage symbolique et culturel permet à la fois de se nourrir, structurer le psychisme et participe à la socialisation et l’intégration culturelle.

La musique n’est pas thérapeutique en soi, elle le devient quand elle est le support de méthodes thérapeutiques dans une demande d’aide pour soulager une souffrance

La musicothérapie est une forme de psychothérapie qui utilise les propriétés du son et de la musique dans l’élaboration de méthodes diagnostiques à la recherche d’une efficacité thérapeutique, celles-ci sont indiqués en fonction des projets de soins et des champs d’applications.

Complément aux antidouleurs, elle procure apaisement et stimule le cerveau par la production d’endorphines (anti-stress et anti-anxiété) mais aussi par la production de la fameuse molécule ocytocine

L’ocytocine est une hormone synthétisée naturellement par l’organisme, elle met en interaction les zones de cerveau liées aux relations et interactions sociales, elle a un rôle de l’attachement maternel, L’une des raisons qui fait que la musicothérapie en complément d’autres thérapies comportementales reste une aide et un atout précieux nécessaire aux autistes qui manquent de cette fameuse hormone, ce qui provoque des déficiences du langage et la cognition sociale est compliquée.